Cathédrale de la Sainte-Trinité
DIOCÈSE DE CHERSONÈSE. Église ORTHODOXE RUSSE. PATRIARCAT DE MOSCOU
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L’office des Saintes Huiles a été célébré en la cathédrale de la Sainte-Trinité

29 mars 2018 Actualités

L’office des Saintes Huiles (onction des malades) en la cathédrale de la Sainte-Trinité a eu lieu le mardi 27 mars.

Les nombreux fidèles, venus ce soir-là à la cathédrale, ont été oints de l’Huile saint par huit prêtres.

Le sacrement de l’Huile sainte remonte au temps des premiers apôtres. Voici en effet ce que nous lisons dans l’épître de Saint Jacques (5,14) : „Quelqu’un parmi vous est-il infirme? Qu’il appelle les prêtres de l’Eglise et que ceux-ci prient pour lui en l’oignant d’huile au nom du Seigneur : la prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés…“ Ce qui fait dire à Syméon de Salonique que le sacrement de l’Huile sainte „ guérit les maladies, relève les malades et pardonne les péchés“.

Les premiers fruits du Sacrement de l’Onction sont la guérison corporelle. Toutefois, l’acquisition de la santé du corps dépend exclusivement de la divine Providence. Aussi en cas de non guérison physique, il ne faut pas désespérer. L’amour de Dieu n’abandonne personne. Un grand professeur de Théologie du siècle passé, Panayotis Trembelas, écrit ceci à propos des Saintes Huiles : “Si par la réception de ce sacrement le malade ne retrouve pas sa pleine santé physique, cela n’est pas toujours dû à son manque de foi mais à l’économie de la divine providence qui agit de manière bienfaisante sur le malade”. Autrement dit, il arrive que la sagesse de Dieu agisse de la sorte pour que grandisse chez le malade sa foi, sa patience et son espérance. Même si on ne reçoit pas une totale guérison de sa maladie, il ne faut jamais douter que les dons spirituels, qui sont conférés par ce sacrement, ne cessent d’agir tant au profit de l’âme que du corps.

Dans son épître, l’apôtre Jacques précise que ce sacrement est aussi donné en rémission des péchés. En cette grande et sainte cette Semaine il convient que nous prenions tout spécialement et pleinement conscience non seulement de la grandeur mais aussi de la misère de notre nature humaine et des effets du péché sur notre existence. Nous avons besoin d’apprendre, par le douloureux chemin de notre expérience personnelle, le sens du vrai repentir, de l’humble retour du Fils prodigue. Il nous faut renoncer à toute notre fierté pour retourner sur le chemin de l’enfance spirituelle et crier d’un coeur brisé vers le Christ Libérateur qui seul peut nous apporter du secours.