Homélie prononcée par Monseigneur Nestor le jour de la Dormition de la Vierge Marie
Je vous félicite tous de la grande fête de la Dormition ! Cette fête marque le congé du carême de la Dormition ainsi que la fin de l’année liturgique. Elle est le couronnement de la vie de la Mère de Dieu, elle porte à chacun d’entre nous la promesse de notre rencontre avec notre Créateur. La mort de la Mère de Dieu a été pour elle la rencontre avec son Divin Fils, c’est un magnifique exemple d’une mort chrétienne.
Il est parfois difficile de narrer une vie humaine, tellement elle est complexe. Mais lorsqu’que on y parvient la teneur du récit est marquée par une grande profondeur. Toute vie humaine est parachevée par la mort. Il n’existe pas de biographie qui passerait la mort de la personne sous silence. La mort d’une personne, qu’elle soit subite ou résulte d’une longue maladie, est toujours chargée de sens. Mais comment pouvons-nous raconter la vie de la Très Sainte Mère de Dieu ? Quel pourrait être ce récit ? Il existe des livres consacrés à Sa vie. Ces livres ont été écrits à des époques diverses, les auteurs de ces chroniques s’inspiraient des meilleures intentions. Souvent ces livres sont d’une lecture ardue. Nous ne pouvons que La vénérer. Elle a dit elle-Même : « Parce qu’il a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. (Lc. 1 48-49). Les hommes, les générations prient la Très Sainte Mère de Dieu, Lui entonnent des cantiques, cela dans divers pays, dans diverses langues, ils édifient des cathédrales qu’ils Lui consacrent. Les plus belles basiliques russes ont été construites pour commémorer sa Dormition.
Nous vénérons la Mère de Dieu, que pouvons-nous dire d’elle ? En ce jour nous nous mettons à genoux devant son suaire, nous nous pénétrons du sens de cette fête. Comme les disciples du Christ nous nous tenons à genoux devant elle, dans les derniers rangs du genre humain en ce qui nous concerne. Nous la pleurons et nous admirons sa montée au Ciel.
Amen.