FÊTE ONOMASTIQUE DE LA CATHÉDRALE DE LA SAINTE TRINITÉ

Le 23 juin, jour de la Sainte Trinité, celui de la Pentecôte, est la fête onomastique la cathédrale de la Sainte Trinité à Paris.

Les festivités onomastiques et la Divine Liturgie célébrées en la cathédrale ont été présidées par Son Éminence Nestor, métropolite de Chersonèse et d’Europe occidentale, exarque patriarcal en Europe occidentale.

Selon la tradition pieuse, l’église était décorée de fleurs et de branches d’arbres.

Lors de l’office, Son Eminence a été assistée par le clergé de la cathédrale : le prêtre Maxim Politov, l’archiprêtre Igor Trofim, le prêtre Ion Dimitrov, le hiéromoine Irénée (Gribov), le prêtre Antoni Sidenko, le protodiacre Nicolas Rehbinder, le diacre Roman Onica et le hiérodiacre Denis (Volkov).

La Divine Liturgie a été chantée en slavon et en français et les chants liturgiques ont été interprétés par le chœur de la cathédrale dirigé par Marina Politova.

Après le renvoi de la Liturgie, le métropolite Nestor et le clergé qui lui a assisté ont effectué une procession autour de l’église, puis Son Eminence a présidé les grandes vêpres avec la lecture des prières de génuflexion, composées par le saint Basile le Grand.

Au début des vêpres, la prière au Saint-Esprit « Roi céleste » a été chantée par toute la communauté. Ensuite, conformément au rite des vêpres de Pentecôte, au texte habituel de la grande litanie se joignent des invocations spéciales « le peuple présent qui attend la grâce du Saint Esprit « , « pour ceux qui fléchissent leurs cœurs et leurs genoux devant le Seigneur« . Ensuite, le prokimenon festif « Quel Dieu est grand comme notre Dieu ? Tu es le Dieu qui fait des merveilles » (Ps. 76) a été proclamé, par lequel l’Église exulte de la grandeur de Dieu.

La particularité principale des vêpres de la Pentecôte est la lecture des prières de génuflexion, composées par saint Basile le Grand au IVe siècle.

Dans la première prière, adressée à Dieu le Père, l’on reconnaît la nature pécheresse de l’homme et on y demande la rémission des péchés, l’aide de la grâce et l’entrée dans le Royaume des cieux.

Dans la deuxième, le peuple chrétien s’adresse à Dieu pour recevoir l’Esprit Saint, qu’Il nous guide et nous fortifie dans l’observation des commandements divins pour que nous atteignions la vie bienheureuse.

Dans la troisième prière, adressée au Fils de Dieu, Qui a accompli l’économie du salut de la race humaine, l’Église, par la bouche du clergé, prie pour le repos des pères et frères défunts. Étant la plus longue, cette prière contient, entre autres, une intercession « pour ceux détenus en enfer » et pour que le Seigneur les fasse reposer « dans un lieu lumineux, un lieu verdoyant, un lieu de fraîcheur« .

Les vêpres festives se terminent par un renvoi spécial : « Que Celui qui, sorti du sein paternel, s’est Lui-même anéanti, et est descendu du ciel sur terre… ». Dans son introduction, sont glorifiés tous les actes salvateurs du Seigneur, depuis l’Incarnation jusqu’à la mort sur la Croix et l’envoi du Saint-Esprit sur les apôtres.

À la fin des vêpres solennelles, le métropolite Nestor s’est adressé aux fidèles rassemblés en l’église avec une homélie archipastorale, dans laquelle il a félicité le clergé et les paroissiens de la cathédrale pour la fête onomastique.

Ensuite, Son Éminence, le clergé et les paroissiens ont partagé les agapes fraternelles.

La veille au soir, le métropolite Nestor a célébré les vigiles de fête en la cathédrale de la Sainte Trinité.